mardi 21 mai 2013

L'enfant qui cultivait sa liberté.

Il y a tant à dire sur ce petit morceau de bonhomme. Tant. Mais ce qui me marque le plus, chaque jour qui passe, c'est son autonomie. Sa recherche constante de liberté et son besoin de prendre de la hauteur.

Il a un peu comme des ailes mon petit gars.

Il grimpe, il monte, il escalade.
Quand on se câline il cherche à monter plus haut dans mes bras. Sur le canapé il prend toujours de la hauteur, se pose sur l'accoudoir, en haut des coussins. Parfois il y monte son fauteuil et nous observe du haut de son trône.
Il se perche aussi pour jouer et lire dans sa chambre, sur cette étagère que j'ai couché pour en faire un meuble à sa hauteur.
Il aime l'altitude.
Au parc il gravit le toboggan des grands, à l'envers, jusqu'en haut. Et n'essaies surtout pas de l'aider. Non. L’ascension se fait en toute liberté.

Il veut faire lui, sans aide, sans l'intervention des adultes. Manger, boire, se déshabiller. Prendre les clé en partant, les ranger en rentrant. Ouvrir toutes les portes. Même s'il n'y arrive pas. Allumer et éteindre les lumières. Porter les sacs (!!), en sortir les courses, ranger les bouteilles de lait dans le meuble. Et gare à nous si on veut s'en mêler.
Alors j'apprends la patience, je laisse faire, quitte à refaire ensuite. Je préfère le voir essayer, faire à sa façon, quitte à perdre un peu en efficacité. Il est si fier.


J'aime le voir commencer à débarrasser la table, mettre ses couverts dans mon assiette alors que j'ai à peine commencé mon repas.
J'aime le voir m'emmener nos chaussures le matin quand il veut sortir alors que j'ai les cheveux en vrac et que je ne suis pas encore habillée.
J'aime quand il se rue vers la porte d'entrée pour ouvrir lui aux invités alors que c'est chez les voisins que ça a sonné.

Il me fait rire mon petit gars avec ses ailes qui se déploient.